Année 2001

L' Été contemporain est une manifestation pluridisciplinaire d'Art contemporain qui se déroule cette année du 10 août au 30 septembre 2001.

Cette dixième édition comporte douze nouvelles expressions artistiques différentes, avec de la sculpture, de la peinture, des installations, des lectures de textes. Cette manifestation est une réalisation de l'association AGO avec le soutien de:

Ghislaine Giordano

Hall du tribunal

Vit et travaille à Marseille

Texte de l'artiste:

" Au cours de mes recherches universitaires, j'ai travaillé  en particulier sur la notion de recouvrement (la peinture montre en dissimulant, met au secret plus qu'elle ne révèle, etc...), puis sur celle du motif pictural: le peintre voit déjà en peinture, il n'y a pas d'objet, mais tout est objet de peinture. J'ai ainsi découvert, et surtout réalisé que mon sujet principal était la peinture elle-même. De ce fait, mon travail s'oriente vers la mise  en avant de certaines questions essentiellement plastiques telles que la bidimensionnalité, espace littéral/suggéré, fond/forme, matérialité, limites......Les propositions peintes à cet ensemble de questions s'opèrent par la représentation omniprésente de l'objet. L'objet décontextualisé s'est peu à peu imposé me permettant de résoudre une "crise du sujet". Désormais, celui-ci jalonne ma production sur le mode de la récurrence et constitue mon répertoire de formes (ampoules, ventilateurs, clous, vis, boîtes, tasses...) Sujet humble par excellence, il est aussi témoin d'un rapport au monde très particulier, traînant avec lui de réelles interrogations, par exemple, sur la notion de décors, de dehors domestiqué, le rapport de l'homme à son espace de vie, à l'intime, au regard.... Aujourd'hui, mes préoccupations plastiques sont davantage tournées vers la recherche d'une apparente simplicité, d'une économie de moyens, d'épuration des formes, d'une peinture non spectaculaire."

Ghislaine Giordano.

Cursus:

1998	DEA d'Arts Plastiques- Université de Provence
1999	Formation d'infographiste- Salon en Provence

Expositions:

1992	Apt. Chapelle des Recollets
1996	Vitrolles. Loué soit l'Art
	Arles. Courant d'Art
	Arles. Biennale des créatrices de Méditerranée
1997	Apt. Vis à vis des jeunes créateurs
	Rémoulins. 9ème salon d'Art Contemporain
1998	Marseille. Les Docks
1999	Saint Rémy. Les lieux Garance
2000	Paris. Galerie Avivson
	La Garde. rencontre des Jeunes créateurs
	Avignon. Parcours de l'Art
2001	Marseille Galerie du Tableau

Nicolas Dubreuil

Chapelle Saint-Sauveur

Texte de l'artiste:

Photographe autodidacte, né le 16 juillet 1972, je m’initie d’abord au reportage à l’occasion d’un travail de fond sur l'Île de la Réunion où je passe six mois. Je réalise ensuite un second reportage concernant le Chœur de l’ armée Française, pour lequel mes images sont primées et exposées à l’hôtel des Invalides, dans le cadre du concours Marc Flament organisé par le Ministère de la Défense. Souhaitant enrichir mes connaissances de l’outil photographique et de ses possibilités créatives, je pars aux États-Unis me spécialiser dans les techniques alternatives de tirage et tout ce qui relève des procédés anciens (cyanotype, gomme bichromatée, tirages au platine/palladium). Dans le même temps j’abandonne le reportage et choisis d’utiliser, pour mes nouvelles créations, la chambre photographique qui offre la possibilité de gérer les différents plans de netteté, associée à un négatif grand format permettant des agrandissements de qualité.
Si ma démarche initiale visait à saisir l’ Homme dans son environnement, mon travail s’intéresse des lors d’avantage à l’ Etre en temps que tel, dans son individualité et à travers son vécu.
De retour en France, je crée mon atelier afin de mettre à profit ce savoir acquis outre-Atlantique, guidé par les exigences de qualité des artistes photographes américains.
Je pousse plus loin mes investigations et dépouille encore davantage mes sujets pour ne plus mettre en image que l’indicible et l’invisible : « les Émotions ». Celles qui vous accrochent, vous empoignent, et vous retournent un être.
Celles qui m’habitent surtout et pour lesquelles Simone Weil a si bien su trouver les mots : « Par sa double nature corporelle et spirituelle, l’ Homme est à l’intersection du naturel et du surnaturel, du fini et de l’infini. C’est une crucifixion, pour un être qui passe et qui est fait pour habiter l’éternité, d’être lié à un sujet fini, soumis à la nécessité, à l’espace et au temps. » Mon travail est exposé à plusieurs reprises à la Galerie Art 7 à Nice (notamment à l’occasion du Festival OFF de la Photographie) et certaines de mes images sont primées lors de différents concours nationaux et internationaux (NPCI, Prix de la photographie universitaire, Prix AGFA, Prix Ilford, Prix Art Jonction 2001).

Nicolas Dubreuil.

Roger Winum

Salle des billets de la gare routière.

Vit et travaille à Saint-Raphaël

Mon amour pour la terre commence à la maternelle. De mémoire, je pense que cette passion ne m’a jamais quittée. Qu’elle soit glaise, fine, chamottée, rouge ou blanche, la terre fait intégralement partie de ma vie. La terre est un des matériaux les plus simples et les plus humbles. Pourtant c’est un des rares qui traverse les millénaires et qui peut encore livrer ses messages.  Je n’aime pas parler de mes sculptures et encore moins de ce que j’ai voulu dire car cela me concerne trop. Je sculpte simplement sans me poser de question et sans prétention. Certaines sculptures naissent naturellement après être passées par plusieurs phases contradictoires et inattendues. Souvent la sculpture a le dernier mot et je n’ai plus rien à dire. Mes sculptures et réalisations n’ont pas d’autre ambition que d’exprimer de l’émotion à l’état pur.
Chacun ressentira ce qu’il veut et à sa guise. Chacun doit y trouver son compte.
Les sculptures doivent à mon sens sortir de leur socle. Le regard se porte en règle générale droit devant. On regarde rarement spontanément au plafond ou au mur ou couché pour contempler une sculpture. Et je suis satisfait lorsque la curiosité des visiteurs l’emporte.

Roger Winum

 Expositions:

Salle d’attente de la gare routière.

Texte de l'artiste:

"L’art n’est pas communiquer mais résister ». C’est à cette citation de Gilles Deleuze que l’on pourrait se reporter pour tenter de s’orienter sur le sens général de mon travail. En effet, chacune de mes images défend l’idée selon laquelle l’acte même de peindre s’affirme comme un choix d’existence : c’est se considérer comme un filtre humain d’idées, d’actes et de sensations. Ce choix est donc une résistance face aux diverses oppressions humaines et sociales que subit l’être. Parce que l’on ne peut nier que le rôle attribué à l’artiste contienne en soi un certain engagement. Les sujets découlant de cet état d’esprit sont autant d’études de comportement humain. Ainsi peut-on remarquer la présence constante de l’idée de corps, l’idée suggérer de la chair qui palpite sous la peinture, et derrière l’image même implicite le corps respire l’oppression. Derrière l’objet représenté : la condition conflictuelle du corps et de l’esprit. De plus, l’ironie et l’humour noir participent insidieusement à la composition de l’image ainsi qu’au sens à attribuer à cette image.
Enfin d’un point de vue plastique, on peut parler d’une touche d’expressionnisme dans le traitement de la peinture, des matières, mais aussi des sujets.
Mais pour tenter de «ressentir » l’art et la peinture, il faudrait commencer déjà par s’affranchir du désir d’en parler, de justifier la mise en scène des idées. La peinture est une offrande au vide, du fait qu’elle est un acte pour rien, un acte de résistance. Pas de voix, pas de vie, ni de mouvement. Que l’œil. L’œil qui parle. La pensée par l’œil qui parle et qui entend."

Jeremy Laffon

 Cursus:

Expositions:

 Performances:

2000	Lorgues
	La Bastide
	Aups
2001	Draguignan
	Toulon
	Fréjus

Domitille André

  Restaurant “le domino”.

Vit et travaille à Aix en Provence

 Texte de l'artiste:  

"J'agrandis de façon démesurée le visage sans pour autant le révéler tel qu'on le voit à la loupe avec ses pores, ses boutons, ses rougeurs, ses veines, mais pour l'approcher au plus près, du dedans, pour qu'il soit plus proche de moi et du spectateur donc, moins étranger. Je choisis de m'approcher d'une zone du visage. L'identification du visage se dissout parfois dans sa géographie. Je détaille chaque parcelle du visage qui devient autonome sans pour autant m'attacher à une description objective du détail, mais plutôt à l'expression des formes. Retenir et peindre des expressions aussi tenaces que fugaces, essayer de comprendre mes modèles, de les décoder, de me les "approprier".Découvrir un visage dans sa vérité. J'ai choisi le bois comme support parce qu'il respire, avec ses pores, ses veines..."

Domitille André

 Cursus:

1998	Diplôme national d'art plastique. Marseille

Expositions:

2000	Marseille. Galerie Théâtre
2001	Marseille. Galerie Mourlot
	Draguignan. Été Contemporain Dracénois
	Aix en Provence. Galerie Susini
	La Garde. Rendez-vous des Jeunes plasticiens
	Aix en Provence. Espace Sexitus

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Sylvie Serre 

La poste.

 

 

Vit et travaille à Toulon.

Expose en permanence à l'Espace Castillon de Toulon

Texte de l'artiste: 

Paroles d’enveloppe

"J’ai conscience de faire un métier en voie d’extinction, poussée vers le rebut par la cohorte pressée des fax, mails et portables en tous genres. Je disparaîtrai un jour avec le dernier «facteur ».
D’ici là, je continue à transporter fidèlement les émotions voyageuses des humains en cultivant des «identités remarquables » qui rendent unique leur lien d’écriture. Touchez mon papier, au besoin, déchirez et le timbre suggérera discrètement : " devine d ‘où je t’appelle ? ". Je revendique une présence qui prolonge les mots et court devant eux comme un "Hérault" trompetant l’arrivée. Je me souviens d’une adolescence épistolaire bariolée aux adresses bourgeonnantes.
On dit que les enveloppes sont comme tout le monde. Plutôt comme tous les gens pressés qui voyagent pour affaires ; à demi sourdes et presque aveugles à leur environnement, elles foncent têtes baissées, vers une inéluctable poubelle.
Loin des routages anonymes et des chronos performants, j’ "achemine", saluant d’un clin d’œil ceux qui aiguillent mon chemin. J’embarrasse les machines, désordre improductif d’une création baladeuse. Image offrande inutile, art de vivre ou de ne pas mourir, art "postale ". Attention.
Merci de la vôtre."

Sylvie Serre

Expositions:

1996	Saint-Mandrier. galerie Rancilio
1997	Le Revest. Biennale Troffimof. Maison des Comoni
	Toulon. Palais Neptune
1998	Saint-Mandrier. Galerie Rancilio
	Toulon. Café Liberté.
	La Garde. Rendre-vous des Jeunes Plasticiens
1999	Sanary. Galerie Bartholomé de Don
2000	Le Pradet. Galerie Cravero
	La Garde. Rendre-vous des Jeunes Plasticiens
	Toulon Espace Liberté
2001	Aix en Provence. Galerie Carré D'artistes
	Le Revest. Biennale d'Art
	Toulon. Galerie Remp'arts. "Ca recommence"
	Toulon. Café des Arts
	La Garde. Rendez-vous des Jeunes Plasticiens
	Six-Fours. Galerie de la Batterie du Cap Nègre
	Le Lavandou. Galerie Mantovani

 

 

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Patrick Moya.  

Brasserie "le St Barth".

 

 Vit et travaille à Nice.

Texte:

Patrick Moya est un artiste niçois qui utilise les quatre lettres de son nom comme prétexte à nombre de ses oeuvres : sculptures monumentales, peintures, installations, films, photos, happening ... Lorsqu'il n'utilise pas son nom il met en scène "Moya artiste de l'École de Nice" un petit personnage de bande dessinée résultat d'un croisement entre l'artiste et son personnage préféré: Pinocchio. "MOYA : artiste polymorphe d'une nouvelle École de Nice. D'origine espagnole, longtemps modèle professionnel des académies de la Côte d'Azur, Patrick MOYA a un jour décidé de passer définitivement de" l' Autre Côté" ; mais pour très vite "réfuter l'état du créateur au profit de celui de la "créature" .  Cette démarche originale est servie par deux procédés spécifiques :  

- la déclinaison à l'infini des 4 lettres de son patronyme assimilant ainsi l' oeuvre à la signature,  

-la mise en scène d'une marionnette hybride tenant à la fois de Pinocchio et de la caricature sans complaisance de l'artiste lui-même. 

Ces deux moyens sont constamment conjugués dans des assemblages colorés et originaux (séquentiels et kaléidoscopiques dans ses derniers travaux plastiques). Avec un bonheur égal, MOYA est toujours là où on ne l'attend pas et dirige ses coups dans toutes les directions (huiles, acryliques, installations, céramiques, sculptures monumentales, décors pour le théâtre et les concerts, happenings, carnavals..). Son art a tour à tour été qualifié de "malicieux", "empreint d'humour roboratif et d'ironie bienveillante", "démuni d'agressivité", " chargé de fantaisie et de poésie " .Les amateurs de son travail se trouvent aux quatre coins de la France, dans de nombreux pays d'Europe et d'Asie ainsi qu'aux U.S.A. Comme eux ne nous y trompons pas, dans ce qu'il y a bien lieu d'appeler aujourd'hui "une oeuvre", plusieurs degrés de lecture co-existent : En filigrane apparaît la trame d'une philosophie existentielle. Dans nos sociétés mondialisées, il est vital pour l'individu de relever un défi : revendiquer à la fois la reconnaissance de son unicité et la multitude de ses facettes."

Patrick Lombard.

Principales expositions personnelles:

1987	"Les quatre faces de Moya". Castel San Pietro. Italie
	"Y". Villa Arson.Nice
1988	"L'ombre du modèle". Intérim art Gallery. Londres.
	"Le occupazioni del burattino". Musée d' Art moderne. Bologne. Italie
	"Le cercle". Galerie Ghislain Mollet Vieville. Paris.
1989	Palais Marc.Barcelone.
1991	Galerie Lola Gassin. Nice
1992	Galerie municipale Remp'arts. Toulon
	Galeria " Dei Tribunali". Bologne.Italie
	Sangamon Gallery. Chicago.
1993	Institut français. Thessalonique. Grèce
	Le Cairo. Chicago
1994	"Le Moya enchanté". Galerie Lola Gassin. Nice
	Foire d'Art Contemporain. Bari. Italie
	CCDC et Alliance Française. Hong Kong
	"Sculptures". Place du Palais de Justice. Nice
1995	Hamburg Messe. Hambourg. Allemagne
	Musée d'Art Moderne Kaohsiung. Taiwan
1996	Galerie "Tu montes". St Etienne
	"Moya et les Huiles". Association des Jeunes Monégasques. M.C
	"Moya-Moya".Musée d'art Moderne et Contemporain. Nice
	Galerie Roosen. Viersen. Allemagne
1997	Galerie Ismane Goblet. Lille
	"Art Concept". Port de Sanary sur Mer
	Galerie du Lundi. Nice
1998	Galerie du Comité Monégasque des Arts Plastiques. Monaco
	Vision Gallery. Brooklyn. New York
	Galerie Ferrero. Nice
	Galerie Artmetro. Savona. Nice
	Faculté de médecine de Nice.
2000	Visual Art Center. Hong Kong
	Baloart. Montpellier
	Acqua Dolce. Celle Ligure
2001	Espace Écureuil Masséna. Nice
	Galerie Ferrero. Nice
	Muse Gallery. Hong Kong.

 

 

 

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Paco Sagasta

Les Jardins du Conseil Général

Vit et travaille à Tourettes sur Loup

Texte:

"Rien ne destinait Paco Sagasta à l' Art, aucune école de dessin ou d'arts plastiques bien qu'il gagnât plusieurs concours de dessins dans sa jeunesse. A 30 ans, arrivé à un carrefour de sa vie qui l'emmenait d'Andalousie à Vence après différents métiers et voyages, il commence une dizaine d'années d'apprentissage. Pendant ce temps, il crée plusieurs centaines de marionnettes, puis il se consacre à la réalisation de masques sortis de son imagination fantastique. Il s'oriente dans la conception de bas-reliefs, support prétexte à sa peinture éclatante, qui seront remarqués et primés dans plusieurs manifestations artistiques, ce qui l'incite à persévérer. Paco Sagasta s'éduque en dévorant livres et revues, fait ainsi connaissance avec toutes les tendances, styles, époques, mouvements et autres. Il n'y a pas un maître mais 10, 20,100.Toutes ces influences ou bien non-influences font de lui un artiste iconoclaste et hétéroclite, qui cherche son chemin pourvu qu'il ait du coeur. En 1993, il réalise sa première exposition personnelle. Chaque échelon de son évolution lui permet de rencontrer au fur et à mesure de ses impulsions créatrices une multitude de matériaux, qu'il puise parmi les rebuts de la société de consommation et qui associée à d'autre tel que, pâte à bois, résine, plâtre, polystyrène, résine polyester et époxy, plus récemment le métal, et dans tout autre registre la terre cuite selon une méthode ancestrale, constituent la base de ses formes. Plusieurs techniques associées tel que l'empâtement, le sablage, le collage, le marouflage, permettent d'enrichir le support, d'aboutir à la mise en place des couleurs (peinture acrylique et médium)."

 

Expositions:

1990	Cologne. Galerie Issiliev
1992	Vence. Galerie Lopez
1993	Vence. Centre Culturel Henri Matisse
	Cannes. 29ème grand prix de peinture
1994	Biot. Galerie des Arcades
	Cagnes. Maison des artistes
1995	Nice. Hôtel Abela
	Cannes. Hôtel Martinez
	Vence. Art en place
	Milwaukee. Galerie Art Today
1996	Cannes. Art World Gallery
	Vallauris. Galerie Sacci Milici
	Biot. Galerie Henri Novaro
	Vence. Galerie Venet
1997	Biot. Galerie des arcades
	Vence. Centre Culturel Henri Matisse
1998	Carcassonne. Galerie Neoartis
	Antibes. Sculptures sous le soleil
	Vence. Chapelle des Pénitents blancs
	Genève. Galerie Chabanian
	Saint Paul. Galerie Chabanian
1999	Japon. Réalisation d'une oeuvre pour le festival Earth Célébration.
	Cagnes. Maison des artistes

 

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Amanite

Tour de l'Horloge

Vit et travaille à Marseille

Texte de l'artiste:

"J’ai toujours été sensible à l’approche tactile, à la sensualité du toucher. Je vis la sculpture de ce fait même comme un état naturel, instinctif… Mes mains suivent les courbes d’elles même, sans effort, en harmonie totale avec le matériau…
Grâce à sa troisième dimension, j’ai longtemps cru la sculpture plus complète que la peinture, jusqu’à ce que je découvre que sous la surface vierge de la toile pouvait naître n’importe quel univers, y compris celui du rêve…
Alors que l’acte de peindre est pour moi une démarche davantage intellectuelle, la rencontre avec la peinture m’a révélé le monde magique de la couleur, le pouvoir envoûtant des ondes qu’elle dégage.
L’énergie jubilatoire des couleurs mêlées au plaisir sensuel du toucher a tout naturellement intégré ma sculpture telle une fusion entre le corps et l’esprit."

Amanite

Expositions:

1993	Boston USA. Brenda Taylor Gallery
	Providence USA. Out of blue
	Newport USA. Hydrangea House
1994	Cabries. L’ héritage des dieux
1995	Marseille. Bazart aux Arcenaulx
	Cabriès. Histoires d’artiste
	Marseille. Atelier « La Lézarde »
1996	Tournée Bazart. Lyon, Paris, Nice
	Marseille. Atelier La Lézarde
1997	New York. Leslie Lohman Foundation
1999	Marseille. Pavillon nautique
	La Ciotat. Vœux d’artistes
	Aix en Provence. Maison de la Nature et de l’ Environnement
	Antibes. « Voiles »
	Île de Bendor. Biennale de sculptures
	Tournée Bazart Europe. Amsterdam, Berlin, Barcelone, Londres
2000	Tournée Bazart Europe. Amsterdam, Berlin, Barcelone, Londres
	Marseille. ArtNavig
	Marseille. Vœux d’artistes
	Marseille.  Quartiers d’ Artistes Fiesta del Sud
	Avignon. Parcours de l’ Art
2001	Avignon. Espace Gaillanne
	Apt. Parc naturel régional du Lubéron « Grains de Beauté »
	La Garde. Elstir. Rendez vous des jeunes plasticiens

 

 

 

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Françoise Vernas-Maunoury. 

Restaurant du Château.  Châteaudouble

Vit  et travaille à Nice

Texte:

Venue à l’acte de peindre dans les années 80, marquée par la rencontre intime de l’œuvre de Bram Van Velde , son travail est aussi en affinité avec les peintures de l’inconscient du groupe Cobra, et notamment Alechinsky, et les recherches de Jean Dubuffet. Son appropriation de la peinture passe par le geste directement tracé dans la matière : matière de mémoire puisqu’elle procède par enfouissement de couches puis incision ou grattage, dans une tension entre la vitesse et la durée.
Après un voyage décisif en Afrique Noire (pays Dogon), des formes primaires apparaissent dans la matière picturale, issue des architectures de terre : maisons, mosquées maliennes élevées comme des châteaux de sable et caressées par la main de l’homme.
Le rapport entre ordre et chaos est à nouveau questionné au cours d’un voyage à Petra où la montagne se fait à la fois écriture, temple et tombeau.
Cherchant un dénuement croissant à travers une grammaire élémentaire de signes visuels, elle met l’accent sur la précarité de la présence humaine et la possibilité d’une ouverture au mystère.

Expositions:

1992	Cagnes. Maison des artistes
	Nice. Galerie Pascal Paradis
1993	Grasse. Galerie 3G
1994	Nice. Maison de la Solidarité
1995	Vence. Galerie Rimbaud
	Nice. Salon culturel africain
	Saint Paul de Vence . Musée Municipal
1996	Nice. Salon culturel africain
	Cannes. Agora
	Levens. Espace Municipal
1997	Lorgues. Le Garage
	Vence. Chapelle des Pénitents Blancs
1998	Nice. Villa Soleil
	Cagnes. Maison des artistes
	Lorgues. Le Garage
1999	Vence. Centre Culturel Henri Matisse
	Cagnes. Maison des artistes
	Nice. Espace Masséna
2000	La Gaude. Centre Culturel la Coupole
2001	Nice. Théâtre Lino Ventura

 

 

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Antoine Simon.

 

Lecture sur répondeur de l'association au 04.94.85.02.88

 

 

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Mahé Boissel.

Affiche et carton de l'Été contemporain 2001

 

Vit et travaille à Aix en Provence

En permanence Galerie Berlioz. Sausset Les Pins.

Mécénat d'entreprise. Société Hight-Co. Aix les Milles.

Texte de l'artiste:

"Mes «trumains » errent de solitude en soliloque, ils ont l’air un peu fous, émigrent vers les villes, on les voit causer au coin des rues. Ils se retrouvent entre eux entre autres : Etres en desserte, hommes en chantier, femmes enchantées.
D’éphémères oiseaux rares survolent leurs escapades, leurs routes ont des échappées belles. Pas à pas, toile après toile, ils prennent corps et couleurs. Ils vont de certitudes en doutes, oscillent entre grimace et dérision, incertains de tout, y compris de leur être, ils se poussent au chemin, hésitent, repartent, reviennent, effrayés d’un monde où guettent des guerrières de bois. Enfin courageux fleur au fusil, ils affrontent la déraison de l’Univers.
Je les accompagne : mon pinceau couvre leur territoire, je suis le fil, je leur taille des habits à même la peau, couleur de vérité pour ces jours de bonheur fou, quand les fiancées promènent leurs enfants dans les forêts moussues où des lutins penchés regardent."

Mahé Boissel

Expositions:

1997	Aix en Provence. Cailloux
1998	Aix en Provence. Traverses
	Aix en Provence. Les Trumains
1999	Aix en Provence. Désêtre
	La Ciotat. Chapelle des Pénitents Bleus
	Aix en Provence. Espace Sextius
	Martigues. Salon du livre antifasciste
2000	Aix en Provence. Echapées belles
	Aubenas. Château. Conciliabules
	Bruxelles. Galerie Rue Louise
	Aix en Provence. Espace Sextius
	Avignon. Parcours de l'Art

 Installations:

	Ferme artistique de la Grande Bastide. Villelaure
1998	1er regards, 1ère pierres.
1999	Des cadres et des champs

 

 

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